Engrenage

Une politique de projets d’envergure, dessinant ce que sera l’UO de 2030

Dans le contexte troublé et incertain du début de ce mandat, il est apparu nécessaire de redonner de l’ambition à notre université, de construire une vision, pour que la communauté universitaire puisse se projeter au-delà de ses difficultés. La politique de projets, initiée par la gouvernance, visait cela. Quatre ans plus tard, l’université d’Orléans de 2030 est dessinée à grands traits, elle sera :

Il était essentiel de se projeter pour donner du sens. Aujourd’hui l’UO sait mieux où elle va, même si, il nous faut encore affiner la vision et la déployer collectivement. Et surtout, il nous faut maintenant concrétiser les projets initiés et les installer durablement.

Une approche budgétaire différente, des marges de manœuvre retrouvées

Ce mandat démarrant dans la suite directe du plan de retour à l’équilibre, une commission des moyens composée de directeurs de composantes, de directeurs de laboratoires, de représentants des instances et de membres des services financiers, co-animée par la vice-présidente déléguée aux Moyens et la vice-présidente du Conseil d’Administration, a été installée pour accompagner la gouvernance dans l’analyse de la situation au fil de l’eau et la préparation des orientations nécessaires pour l’avenir. Cette commission a permis un gain essentiel dans la transparence financière de l’université et dans la compréhension partagée des grands enjeux budgétaires.

Le travail mené pour une meilleure prévision annuelle, une maitrise accrue de nos dépenses (fonctionnement, fluides, …) doit se poursuivre, de même que la projection plus fine de l’évolution de notre masse salariale et l’augmentation de nos ressources propres (en hausse de 49,8% de 2021 à 2023) et de la Subvention pour Charge de Service Publique que nous alloue l’état (également en hausse de +8,5 M€ entre 2021 et 2023 suites aux divers échanges avec le MESR).

Si l’ensemble des indicateurs financiers est désormais au vert, ce bilan est toutefois en demi-teinte car l’effet attendu sur le terrain a été très fortement amoindri par des charges qui ont augmenté de manière tout à fait exceptionnelle : factures énergétiques passant de 2 à 7 M€, inflation à deux chiffres sur de très nombreux produits (papier, copieurs,…), mesures de l’état non compensées (plus de 2 M€/an), hausse significative des coûts logiciels, etc.

En conclusion, la dynamique positive des ressources propres (+50%), initiée dans le cadre de la mise en place de la participation des composantes à hauteur de 20% de leurs recettes, qui a permis (entre autres) la création d’un poste dédié, a permis de compenser la hausse globale des coûts et d’amorcer une politique volontariste de grands projets qui ont participé à la sortie de crise et au changement d’image de notre université.

Une administration qui se transforme

Aucune transformation d’établissement ne peut se faire sans une forte évolution des services qui en assurent le fonctionnement quotidien. Conscients de cela, une réorganisation profonde a été initiée, tout d’abord avec la naissance du pôle APRI (Appui aux Projets, à la Recherche et à l’Innovation), puis avec l’écriture collective du projet d’administration. Ce projet, qui est la traduction opérationnelle de la stratégie d’établissement et comprend des objectifs propres à l’administration au sens large, a vocation à constituer un socle commun d’engagements pour les services autour d’une vision et d’objectifs partagés. Cette démarche inédite a permis de fédérer les équipes et de poser les bases d’un changement d’approche dans l’organisation et dans les pratiques professionnelles. Il s’agit d’une première étape essentielle pour le développement de notre université qu’il nous faudra collectivement porter et enrichir.