Idée

Sur les 4 dernières années, nombre de collègues de l’université d’Orléans ont été lauréats de distinctions (IUF, ERC, médaille du CNRS, prix littéraires, …), amenant sur eux et sur notre université la lumière des médias. Ces résultats individuels sont souvent ceux d’une équipe et témoignent que l’environnement offert à nos laboratoires permet la réalisation de travaux de recherche de grande qualité. Autre indicateur de l’évolution positive de la recherche au sein de notre université, le nombre de programmes financés, que ce soit par l’ANR, l’Europe ou des partenaires industriels, est en hausse, avec un taux de succès supérieur aux moyennes nationales et européennes

Université d’OrléansMoyenne Europe
ERC31,6%14,2 %
MSCA36%15,7%
Innovative Europe10 %5 %
Défis Sociétaux75%33%
Tableau 1 : Taux de succès de l’université d’Orléans aux financements Européens

On notera également le retour de l’INSERM à Orléans pour y créer un Accélérateur de Recherche Technologique commun avec l’université et la création d’un nouveau laboratoire de recherche en Santé au sein du tout nouveau CHU d’Orléans (LI2RSO) ou encore la création d’une nouvelle fédération de recherche : SAPRèM.

In fine, l’université d’Orléans c’est environ 950 articles de recherche par an, un peu moins de 500 doctorants pour 647 enseignants-chercheurs et 271 chercheurs. Le point faible unanimement pointé est celui du nombre de personnels BIATSS alloués à la recherche, souvent partiellement compensé par le nombre des ITA dans les UMR CNRS, même s’il a été possible d’accompagner quelques laboratoires.

Une refonte complète de l’accompagnement des chercheurs et enseignants-chercheurs

Ceci se traduit par la création du pôle APRI qui accueille, en son sein, un nouveau service dédié à l’accompagnement pour le pilotage de grands projets structurants qu’ils soient de recherche ou de formation (ATHENA, Minerve, chaire Delhyce, PRO3, etc.). Ce travail doit se poursuivre avec une refonte de la gestion des laboratoires dans un objectif de simplification pour le quotidien des acteurs de la recherche, en lien avec nos partenaires, au premier rang desquels le CNRS, mais également le BRGM, l’INRAe, l’INSERM, l’université de Tours et l’INSA CVL et bien sûr le nouveau CHU d’Orléans.

Cette refonte administrative et organisationnelle a été complétée par un accompagnement des laboratoires dans leur politique recherche via la mise en place d’un « BQR UO » ainsi que par la réhausse de la dotation des laboratoires qui apparaissaient sous-dotés. Enfin, la mise en place de l’accompagnement des jeunes maîtres de conférences, tant financier qu’en termes de connaissance de leur environnement, leur permet d’être plus rapidement intégrés et de développer leurs travaux. En complément, la politique de professeurs invités a été renforcée, de même que le soutien aux colloques.

Une relation université / laboratoire revisitée et un pilotage de la recherche rénové

La mise en place des « CIOM Labo » sur le modèle de ce qui avait été instauré avec les composantes a permis d’installer une relation nouvelle entre la gouvernance de l’université, les laboratoires et leurs différentes tutelles. Au-delà des questions normales et habituelles de dotation et de recrutement, les échanges riches ont permis de mieux cerner la politique scientifique de chacun des laboratoires, de poser la question du périmètre des pôles et de leur animation, de mieux identifier les points durs propres à chaque champ disciplinaire, etc. Ces discussions, et les documents qui en sont issus, constituent désormais une base solide pour faire évoluer la politique scientifique de notre université, mais également ses dispositifs de soutien des chercheurs ou encore son mode de gestion (financière, RH, ..), en coordination avec l’ensemble des tutelles (ONR, autres universités, etc.). Enfin, ce dispositif permet de préparer « au fil de l’eau » la prochaine évaluation HCERES et donc de mieux lisser la charge des directions des laboratoires.

Une structuration en évolution

Le travail conjoint avec les organismes de recherche et la région ont permis de re-dessiner le contour des ARD, d’en créer une nouvelle autour des matériaux, et ainsi d’adapter la structuration de la recherche en région Centre-Val de Loire à son évolution. Si le champ de la Santé a été particulièrement au cœur de la coordination régionale et de la structuration interne à l’université d’Orléans, le domaine des matériaux (avec l’ARD Matex et la plateforme MACLE) n’a pas été en reste, de même que les SHS avec le soutien à l’édition d’une revue de géographie ou encore à la mise en place de l’atelier de la donnée (qui se déploie désormais bien au-delà des SHS). Toutefois, il demeure un sujet largement pointé par un grand nombre de collègues, celui du rôle des pôles et de leur articulation avec la formation. Ce sujet devra être traité dans les premiers mois du prochain mandat.

Un fort développement de la Valorisation et du transfert

La valorisation de la recherche et l’innovation de rupture (la Deeptech – lien vers page valo recherche) sont aujourd’hui au centre des stratégies gouvernementales des états du G20. A l’université d’Orléans, cette politique s’est concrétisée dans sa structure, avec l’installation d’une Direction de la Valorisation et de l’Innovation, et par l’organisation d’événements autour de l’innovation et l’entreprenariat (Deeptech Tour), Tournée InnovENT-E, Rencontres Chercheurs en CVL). L’université d’Orléans a aussi réalisé, avec Bpifrance et ses partenaires l’université de Tours et l’INSA CVL, un état des lieux de l’innovation et de la valorisation en Région. Ce travail a permis de définir une feuille de route pour l’innovation et la valorisation qui se concrétise par le Pôle Universitaire d’Innovation Loire Valley Innov’, projet France2030, qui sera la colonne vertébrale de la structuration et le renforcement de la chaine de valorisation pour les 4 années à venir.