Ces quatre dernières années ont été l’occasion de réformer complètement notre offre de formation.
En septembre 2021, L’EUK-CVL a mis en place ses nouvelles maquettes autorisées dans le cadre d’une expérimentation et qui permet aux étudiants une meilleure maitrise des compétences attendues d’un masseur-kinésithérapeute. La même année, a débuté dans nos IUT, la mise en place des BUT, nouveau diplôme qui place au cœur des apprentissages l’approche par compétence. C’est en juin 2024 que l’université a délivré ses premiers diplômes de BUT.
Début 2022 ont débuté dans les UFR, l’OSUC et les IUT, les autoévaluations de nos formations en vue du renouvellement de l’accréditation de nos diplômes. Cet important travail mené par les enseignants, enseignants-chercheurs et BIATSS de l’université trouve sa conclusion dans la mise en place de nos nouvelles maquettes en septembre 2024.
Après la réforme des masters MEEF intervenues à la rentrée 2021, la mise en place des parcours adaptés pour les titulaires des concours à la rentrée 2022, l’INSPE aurait dû connaitre une nouvelle réforme dès cette rentrée avec le déplacement des concours (CRPE, CAPES…) à la fin de la L3. Cette réforme est finalement reportée ce qui donnera le temps à nos licences de mettre en place les parcours qui prépareront les étudiants à ces concours.
Reste Polytech qui mène actuellement une intense réflexion autour de l’approche par compétence afin de redéfinir son offre de formation dès la rentrée 2025.
Ce panorama des réformes intervenues dans notre offre de formation ne serait pas complet s’il ne traitait pas de l’arrivée de la médecine à Orléans : après la création des LAS sur Orléans, Bourges et Châteauroux à partir de la rentrée 2020, nous avons créé des PASS suite à l’annonce de la création d’une UFR de médecine en 2022 ainsi que la deuxième année du cycle médecine à la rentrée 2023. Cette rentrée, c’est la 3ème année du DFGSM qui ouvre – le second cycle ouvrira à la rentrée 2025.
Cette réforme de l’ensemble de nos formations s’est aussi accompagnée par un très fort développement de l’alternance. En 2023-24, sur nos 18 500 étudiants, près de 2000 étudiants (soit 10,6%) étaient inscrits sous le régime de l’alternance. En 2018-19, on ne comptait que 1165 alternants (6,1% des inscrits).
Cette volonté de développement de l’alternance va de pair avec le souhait qu’a l’université d’Orléans de favoriser l’insertion des étudiants qui ont choisi d’étudier dans notre université. Rappelons le résultat issu des statistiques INSERSUP fournies par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche : à 18 mois, avec un taux d’emploi égal à 83.5% (75% au niveau national) l’université d’Orléans se classe au troisième rang. Ce résultat, significatif de la qualité de nos formations, est conforté par d’autres enquêtes du même type : ainsi, l’enquête réalisée par le CFA des universités montrent que, 6 mois après l’obtention de leur diplôme, le taux d’emploi des diplômés de LP 2023 (hors poursuites d’études) est égal à 86,7%. Gageons que les diplômes de BUT de cette année présenteront des taux d’emploi tout aussi satisfaisant.