L’université d’Orléans est financée à 74 % (compte financier 2023) par la subvention pour charge de service public (SCSP) et 26% par des ressources propres (i.e. ANR, Europe, apprentissage, etc.). Les figures ci-dessous illustrent la progression des différentes recettes (sources : Débat d’Orientation Budgétaire 2025, présenté au CA de juillet 2024). On constate que les Ressources Propres ont été quasi multipliée par 2 sur la période, pour une hausse de seulement 7,7% de la SCSP. La hausse totale des recettes étant de 21 %.

SCSP
Ressources Propres

Le graphique camembert illustre la répartition des ressources propres. Les recettes de l’apprentissage représentent 80% de la section « autres recettes ».

La période 2020-2024 a été marquée par une crise énergétique, économique et sociale, ayant un impact très fort sur le budget des universités. Compte tenu de l’évolution de la Subvention de Charges pour Service Public qui ne suit plus l’évolution des coûts ni du nombre d’étudiants, l’augmentation des ressources propres est devenue une nécessité pour l’ensemble des établissements d’enseignements supérieur et de recherche. L’université d’Orléans ne fait pas exception. Pour développer les ressources plusieurs leviers ont étés actionnés : 

  1. La première action a porté sur le solde de la taxe d’apprentissage. En dédiant un personnel en central, cela a permis d’aider l’établissement et d’accompagner les composantes dans la réforme du solde de la TA en 2023. Notre action a permis de maintenir un niveau élevé de TA malgré une forte baisse dans une majorité d’établissements. Une stratégie a été élaborée en 2024 qui va se développer dans les années futures.
  2. La consolidation de la formation par apprentissage, avec notre partenaire privilégié qu’est le CFA des Universités. Ce travail de fond a permis une hausse conséquente des recettes issus de l’apprentissage.
  3. L’université d’Orléans a été lauréate de l’appel à projet France 2030 ASDESR (Accélération des Stratégie de Développement des établissements de l’Enseignement Supérieur et de la recherche) en 2023. Les fonds obtenus permettent d’agir :
    1. sur le dépôt de projets de recherche européens, en développant la Cellule Mutualisée Europe Recherche (+2 personnels temps plein) pour aider encore plus et encore mieux les chercheurs et les enseignants-chercheurs désireux de financer leur recherche par l’Europe 
    2. sur la formation continue, en développant l’offre de formations courtes d’excellences sur la base de l’expertise de nos laboratoires, de nos équipements, de nos composantes. Ici encore, deux postes supplémentaires temps plein via le projet ASEDESR.

Ce projet, d’une durée de 8 ans, est un pilier important pour augmenter nos ressources propres. Mais il n’est pas la seule perspective. Il a été inscrit dans le COMP (Contrat d’Objectifs, de Moyens et de Performance) un travail de fond de structuration de nos plateformes de façon à offrir ces services à l’extérieur (laboratoires extérieurs, acteurs économiques…).

Ce travail sur nos ressources propre participe à la visibilité de notre établissement auprès du monde socio-économique, et par là même participe au développement de notre image de marque. Ce travail en synergie avec les composantes et les laboratoires, la Direction de la communication, doit permettre de construire un cercle vertueux favorisant l’attractivité, la confiance de nos partenaires et donc les ressources propres.