Ecologie

La transition écologique est un enjeu majeur, et l’université d’Orléans, en tant qu’institution de formation et de recherche, a un rôle crucial à jouer dans cette transformation. Suite à la nomination d’un Chargé de mission puis d’un Vice-Président délégué au développement durable, l’Université s’engage activement dans la transition écologique sur les différents axes : gouvernance, recherche, formation et environnement. Suite au Plan climat/biodiversité, toutes les Universités ont le devoir d’ici fin 2024, de réaliser leur schéma directeur sur le Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DDRS) afin d’établir une stratégie pluriannuelle jusqu’à l’horizon 2028.

Durant ce mandat, nous nous engageons pleinement sur les orientations de ce schéma directeur DDRS, ce qui permettra de postuler d’ici 2028 au « Label DDRS » des établissements d’enseignement supérieur. Ce label valorisera et donnera de la lisibilité au niveau national et international aux démarches de développement durable et de responsabilité sociétale entreprises par notre établissement.  

Durant ce mandat, nos actions se porteront sur 4 axes

 1. Gouvernance

Afin de superviser et piloter notre politique sur le développement durable nous allons créer un comité d’une dizaine de membres. Ce comité se réunira régulièrement afin de fixer les objectifs à court et long terme ainsi que pour en évaluer les progrès. Nous mettrons en place des référents dans les laboratoires, les composantes et services ainsi qu’auprès des étudiants. Des pratiques durables pour notre politique d’achat et de communication seront mise en place. Ne pouvant avancer seule, notre Université sera partenaire et membre de réseaux sur différents projets en lien avec la transition écologique, qui sont et seront mis en place par les collectivités, associations, etc. au niveau régional, national et international. L’Université d’Orléans se doit d’être un élément moteur de la transition écologique en Région Centre Val de Loire.

2. Gestion des Ressources et Biodiversité

Notre objectif est de poursuivre les réductions de consommation de nos fluides tout en minimisant l’ impact sur la qualité de vie au travail. Pour cela nous poursuivrons la rénovation de notre patrimoine, nous réaliserons des audits énergétiques réguliers de nos bâtiments, nous promouvrons la production d’électricité par des énergies renouvelables (photovoltaïque) accompagné de la mise en place de systèmes de gestion/pilotage de nos installations afin d’optimiser nos consommations.  Nous aurons également à optimiser l’utilisation de l’eau (détection des fuites,…) et réduire le gaspillage.

Durant ce mandat, nous avons mis en place le tri sélectif sur l’Université et la gestion des déchets électriques, informatique, mobiliers, etc. l’objectif de ce prochain mandat sera de réduire mais aussi réutiliser et mieux recycler les déchets produits sur les campus.

L’un des plus grands défis de notre siècle et de réduire notre empreinte carbone. Les déplacements des usagers de l’université représentent un pourcentage non négligeable de notre bilan carbone. Nous poursuivrons les actions en place pour inciter à la mobilité douce (campus à vélo, application de covoiturage, prime de mobilité durable, etc.) et le campus se dotera de bornes de recharge pour les véhicules électriques. Des bilans d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES) seront réalisés afin d’en évaluer les progrès.

La préservation de la biodiversité des campus est au cœur de nos préoccupations car nous bénéficions d’un patrimoine naturel riche et diversifié. Nos espaces verts sont à préserver et sont les lieux privilégiés offrants des espaces de détente. Nous poursuivrons la plantation intensive d’arbres (dont des fruitiers), de plantes, … afin de favoriser la biodiversité, de créer des îlots de fraicheur et des zones conviviales. Le campus de la Source est labellisé par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) ce qui en fait une zone identifiée pour la préservation de la biodiversité. Un « parcours biodiversité » est également en création, ce qui conciliera détente et pédagogie. Vous pourrez profiter pleinement du calme de la nature dans votre prochain espace de déconnexion « la Bulle », qui sera un lieu propice à la lecture, jeux de société, repos,…

Ces différentes actions sur les économies d’énergie, la réduction des déchets et la mobilité durable seront accompagnées par une sensibilisation/communication auprès des usagers tout au long de ce futur mandat avec l’appui des associations étudiantes.

3. Formation

L’Université a pour mission de former les étudiants aux enjeux de la transition écologique. Dès la rentrée 2024, nous avons mis en place une formation transversale au niveau des Licences. Nombreuses sont déjà les composantes (dont l’école doctorale) proposant des formations en lien avec la transition écologique. Nous encouragerons la création de formations interdisciplinaires pouvant répondre aux emplois de demain sur la transition écologique et viendront régulièrement en appui pour l’organisation de conférences et l’animation sur ces thématiques.

La transition écologique de notre Université ne pourra se faire sans l’implication de toute la communauté. Si nous voulons construire ensemble l’Université de demain, nous devons former notre personnel aux enjeux de la transition écologique. Un programme de formation sur les pratiques durables sera proposé, afin de répondre aux nouveaux besoins : montée en technicité, fresques (climat, bas carbone, …), sobriété numérique, bilan carbone, achat durable, …

4. Recherche et Innovation

Depuis 2022, nous avons mis en place un groupe de réflexion, formé de référents (es) Dev. Dur., sur les pratiques de presque tous les laboratoires de recherche, en collaboration avec le CNRS. Nous proposons que tous les laboratoires nomment un ou des référent(s) DD, qui se réuniront régulièrement afin d’aborder les thématiques de la transition écologique (environnement, mobilité, bilan carbone, sciences ouvertes, l’écologie dans la pratique de la recherche, …) afin d’élaborer une Charte évolutive commune. Des échanges réguliers et des partenariats avec des entreprises et des organisations non gouvernementales seront des leviers pour la pratique d’une recherche plus vertueuse.